Il y a quelques jours, j’ai eu de sérieux doutes. Je n’ai rien dit, j’ai gardé ça pour moi et mes nuits. J’avais annoncé que j’étais du genre à ne rien lâcher, je ne pouvais pas dire que je me sentais à deux doigts d’abandonner, moi qui n’abandonne jamais.
Quand j’ai pris la décision de supprimer et de réécrire 2 chapitres entiers (sur les 8) de mon 2e roman, j’ai pensé que les doutes ne seraient plus insurmontables. Ça m’a donné un nouveau souffle et m’a permis d’obtenir des chapitres de bien meilleurs qualité, c’est indéniable.
Mais les doutes sont revenus, et si vous avez lu mon post sur la montagne à gravir, vous me comprenez quand je dis que je ne voyais plus le sommet ni quel chemin je devais emprunter. Je m’arrachais les cheveux, c’était devenu pénible toute cette histoire. Je trainais sérieusement les pieds pour écrire. J’y allais quand même avec cette idée en tête que si je ne prenais pas de plaisir, il ne fallait pas insister. Ces derniers temps, je n’ai donc pas beaucoup insisté.
Et puis il s’est passé quelque chose. Un matin, la montagne à gravir m’a semblé accessible. Le chemin pour atteindre le sommet m’a semblé évident. C’est un concours de circonstance (ou un alignement des planètes) qui a permis à mon blocage de se débloquer.
A l’origine :
– les prémices du printemps (le soleil a vraiment un effet fou sur moi)
– une lecture inspirante
– une conversation avec mon mari
Ces trois facteurs, en même temps, m’ont fait l’effet d’un coup de boost. Depuis ce matin-là, mon histoire a du sens et un but, les mots s’enchainent avec facilité et je ne traine plus des pieds pour écrire. Mieux, je cours à nouveau, avide d’y retourner.
Même si je suis confiante, je ne suis pas à l’abri d’une nouvelle tempête. Alors en attendant, je profite de l’éclaircie et je cours comme une dératée.
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