@sophieastrabie expliquait dans l’un de ses posts son indescriptible sentiment de liberté en montant sur son skateboard. Moi, ce sentiment, je l’obtiens quand je fais croire à tous (et à moi-même) que je sais tout faire.
Y compris du skateboard… Alors que je n’en ai fait qu’une seule fois dans ma vie et que ça s’était soldé par une chute qui m’avait valu un bleu de la taille d’une balle de tennis sur le poignet.
C’est ainsi qu’hier soir, après un match de foot opposant la France à la Hongrie qui m’avait passablement ennuyée, et plusieurs verres de gin qui m’avaient passablement éméchée, je suis sortie prendre l’air. Dehors, mes deux enfants ainsi que leur nouveau meilleur ami (rencontré juste avant le coup d’envoi) s’amusaient à glisser sur des skateboards, l’un debout, les autres assis ou allongés.
Après un court instant à les observer, je me suis avancée et j’ai demandé si je pouvais essayer. L’un des deux adultes qui m’accompagnaient m’a dit de faire attention, tandis que l’autre m’a conseillé sur le positionnement de mes pieds. Et puis je me suis mise à glisser. Pas aussi bien que @sophieastrabie, ni aussi gracieusement que ces filles qui parviennent à danser et à glisser en même temps, mais avec assez de facilité pour que les adultes me disent être (un peu) impressionnés.
Mes enfants, quant à eux, ne m’ont même pas regardée. J’aurais pu faire la roue sur une main qu’ils se seraient à peine retournés. Il faut dire qu’ils ont l’habitude de voir leur maman prendre toutes sortes de libertés. Y compris celle de faire tout ce qui lui fait envie, et qu’à défaut de savoir tout faire, elle peut au moins faire semblant d’essayer.
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