J’aime le cinéma. Ne me demandez pas de faire un choix : regarder des films est aussi important dans ma vie que lire des livres.
Pourtant, quand je regarde un film, il m’arrive souvent de ressentir une certaine frustration : que pense le personnage à ce moment précis ?
Parfois, il ouvre la bouche et le dit clairement. Mais souvent, l’émotion qu’il ressent passe par un changement d’attitude ou un changement de regard et il faut simplement s’en contenter.
Dans ces cas là, je me dis souvent que je n’aurai pas été aussi insatisfaite en lisant un livre !
C’est en ayant en tête cet avantage qu’à un livre vis à vis d’un film, que j’ai écris Reprendre son souffle. Je voulais qu’il soit le bon compromis entre le livre et le film. Je voulais que les émotions soient aussi importantes et présentes que les actions.
J’ai donc fait en sorte que les émotions soient au cœur de mon intrigue. Que les sentiments soient omniprésents.
Comment ? En faisant mon maximum pour qu’on puisse se mettre à la place de mes personnages. Qu’on y croit. Qu’on vibre avec eux.
Ce qui a donné des scènes assez étranges pour les gens qui me regardaient écrire ! Une main ici. Une moue. Des phrases dites à haute voix. Pour mieux les écrire, je les vivais à mon tour !
Et quand mon seul corps ne suffisait pas, je m’inspirai des autres. De mon entourage, de parfaits inconnus dans la rue, dans un parc, à la terrasse d’un café. Pour la scène d’un baiser, je suis même allée jusqu’à m’inspirer en regardant des vidéos de gens qui s’embrassent.
Plus d’une fois, j’ai eu peur, j’ai pleuré, j’ai ri en écrivant cette histoire. Et quand ça m’arrivait, je savais que j’avais de grandes chances de viser juste. Car je suis convaincue d’une chose : l’émotion ne passera chez le lecteur que si je la ressens à mon tour.
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