par Marie Nomis | 14 Oct 2020 | Ecriture
Vous croyez au destin ? Moi oui (et je crois l’avoir déjà dit).
Le destin, c’est d’être contactée par une amie pour participer à un projet visant à faire découvrir de nouvelles plumes à des lecteurs de la métropole lilloise.
Le destin, c’est de se mettre à écrire une nouvelle, avec la contrainte d’un nombre de caractères à respecter, alors que je n’avais jamais fait ça de ma vie avant.
Le destin, c’est de se prendre au jeu et en écrire une dizaine sur une semaine, comme ça, pour m’amuser.
Le destin, c’est d’entendre parler, ladite semaine, d’un concours de nouvelles.
Le destin, c’est de voir un thème du concours collant parfaitement à l’une des nouvelles que j’ai écrites.
Si je ne croyais pas au destin, cette nouvelle ne serait pas en lice pour le Prix Littéraire Au féminin 2020.
« Une goutte de liberté » est à découvrir juste ici :
https://www.aufeminin.com/prix-litteraire/pour-une-goutte-de-liberte-s4018008.html
Maintenant c’est à vous de jouer : Si vous aimez, votez ! Si vous aimez, partagez ! Un grand MERCI 🙂
par Marie Nomis | 11 Oct 2020 | Ecriture, Vie d'auteur
L’obsession
J’aimais écrire. Faire de jolies cartes postales, structurer correctement mes courriers et mes e-mails. Mais ça s’arrêtait là. Je n’écrivais pas de nouvelles. Je n’écrivais pas d’histoires. A peine quelques pensées dans un calepin parfois. Je n’avais pas le temps pour ça.
Quand j’ai fini par avoir du temps, je me suis lancée dans l’écriture à proprement parler. Et ça a été aussi intense que surprenant ! Moi qui regrettais de n’avoir aucune passion, je me suis sentie happée par l’écriture.
Et j’ai compris ces gens passionnés. Ceux qui y passent des heures. Ceux qui s’animent en parlant. Ceux qui ne pensent qu’à ça.
L’écriture est devenue une drogue. Quand j’écris, plus rien n’existe autour de moi. Quand je n’écris pas, j’attends ces moments d’écriture avec impatience.
Je ne dors presque plus, me couchant très tard, me relevant en pleine nuit pour noter une idée subite. Mais paradoxalement, je n’ai jamais aussi bien dormi de ma vie.
Est ce que ça durera ? Probablement pas. Je perdrai amis, famille et la vie (on peut mourir de fatigue paraît-il) si je continue comme ça. Alors je me résonne. Je prends sur moi. Mais je garde en tête que j’ai une chance inouïe : celle d’avoir trouvé, enfin, une passion qui m’anime.
par Marie Nomis | 26 Sep 2020 | Ecriture, Vie d'auteur
Quand est ce que j’écris ?
Mon premier roman, je l’ai écrit pendant le confinement. Travaillant dans l’événementiel, j’ai soudain eu beaucoup de temps. Je pouvais écrire (presque) tout le temps.
Mon moment privilégié ? La nuit. Quand les enfants sont couchés, après une série Netflix ou en rentrant d’une soirée. Isolée dans ma véranda, à table ou dans le canapé. Bercée par de la musique, enveloppée dans un plaid, avec pour seule compagnie quelques M&M’s.
Sans aucune contrainte de temps, sans aucune interruption, sans aucune distraction. Sinon celles que je me serai données.
Généralement, je ne vois pas le temps passer. Il m’est arrivée plusieurs fois cet été de me coucher quand le soleil était en train de se lever.
Génial ? Oui ! Sauf que le confinement est terminé, que je suis maman et que j’ai encore ce travail dans l’événementiel !
Alors je me mets des limites. Être au lit au plus tard à 3h du matin. Pour être en mesure de me lever à 8h, embrasser mes enfants qui partent à l’école avec leur papa et attaquer une nouvelle journée.
par Marie Nomis | 22 Sep 2020 | Ecriture, Histoire d'un livre, Vie d'auteur
J’ai adoré écrire ce premier roman. J’y ai pris beaucoup de plaisir. Mais ça ne veut pas dire que ça a toujours été facile !
La première difficulté pour moi, a été la gestion du temps. Je suis du genre impatiente. Quand j’ai une idée en tête, je veux que ça aille vite, que ce soit en place rapidement. Écrire un livre, c’est tout sauf compatible avec de l’impatience !
Il a fallu que j’accepte que ça puisse être long. Que j’accepte qu’il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation, au risque de faire quelque chose de mauvais. Que j’accepte qu’il fallait se laisser du temps et laisser du temps à l’histoire.
Autre difficulté et pas des moindres : je suis passée par deux phases de doutes. La première au bout de 50 pages, où passée l’euphorie des débuts, je n’avais plus envie d’écrire… Puis la deuxième ou j’ai décelé des incohérences dans mon intrigue que je ne parvenais pas à résoudre. Il n’était pas question d’abandonner ! Alors j’ai écris. Encore et encore. Et c’est en écrivant, même quand je n’avais pas envie, même quand c’était mauvais, que j’ai surmonté ces deux phases.
Aujourd’hui, j’ai accepté que je ne pouvais pas combattre le temps, et j’accepte que la tâche puisse être difficile.
Accepter, pour que tout devienne possible.
Comme de publier un premier roman.
Et d’en écrire un deuxième.
par Marie Nomis | 17 Sep 2020 | Ecriture, Histoire d'un livre, Vie d'auteur
Elle a une importance capitale dans ma vie. Elle m’accompagne du matin au soir, du petit-déjeuner au dîner. Elle me fait danser, vibrer, pleurer. J’aime tous les styles. Toutes les époques. Elle est aussi variée qu’elle suit mes humeurs.
Quand j’ai commencé à écrire « Reprendre son souffle », j’ai eu besoin de silence. Pour mettre de l’ordre dans mes idées, pour ne pas être distraite.
Mais quand mon histoire a été structurée et que je suis passée sur ordinateur, j’ai eu besoin de me mettre dans une bulle, et c’est la musique qui m’a permis d’être isolée du monde extérieur.
Parce que la musique est importante dans ma vie, j’ai voulu qu’elle ait son importance dans ce roman. J’ai donc attribué un univers musical à l’un de mes personnages : le jazz.
Pourquoi j’ai choisi le jazz ? Parce que j’aimais son côté feutré et mystérieux, et que ça me plaisait pour mon histoire. Le problème, c’est que je n’y connaissais rien. J’en écoutais un peu, mais je n’appréciais pas particulièrement le style pour en écouter de façon régulière. Je me suis donc documentée. J’ai lu des ouvrages sur le sujet. J’ai écouté les classiques. Et bien-sur, j’ai fini par aimer ! Avec en tête, un véritable coup de cœur pour l’univers de Melody Gardot. A partir de cette belle découverte, sa musique n’a plus quitté mes oreilles. Et c’est avec elle que j’ai écrit tout mon roman.
par Marie Nomis | 15 Sep 2020 | Ecriture, Histoire d'un livre, Vie d'auteur
D’où elle vient ? Comment j’ai fait pour pondre 350 pages alors que je me pensais dénuée d’imagination ?
En regardant les gens autour de moi. En m’inspirant de mes proches, de ce qui m’entoure et de ma propre vie. En lisant ou relisant des auteurs que j’affectionne, en allant au cinéma, en regardant des séries sur Netflix, en écoutant énormément de musique… Et en « tentant » beaucoup, quitte à supprimer ensuite.
La limite entre inspiration et plagiat est mince, mais elle est très dangereuse. L’inspiration, c’est le fait de développer une idée qui nous est propre à partir d’un détail existant.
Un exemple : l’image que vous avez en illustration de ce post est une affiche qui trône dans ma cuisine, et dont je me suis inspirée pour raconter un événement passé concernant mon héroïne.
Autre exemple : je suis une grande fan de Félix Radu, découvert pendant le confinement (si vous ne connaissez pas, filez vite l’écouter !). Je me suis inspirée de son attitude et de son énergie, pour créer un autre personnage.