Trouver l’histoire à raconter

Trouver l’histoire à raconter

De quoi ça va parler ? La question qu’on se pose quand on veut écrire mais qu’on n’a pas encore l’histoire pour le faire. 

Certains commencent en sachant très bien ce qu’ils vont raconter. D’autres se laissent porter par leurs personnages (comme le raconte @marie_vareille dans l’un de ses posts concernant son livre « la vie rêvée des chaussettes orphelines »). 

Des histoires à raconter, j’en avais quelques-unes en tête. Mais rien d’assez abouti pour en faire quoi que ce soit. J’avais juste l’envie d’écrire, en me disant qu’un jour peut être, je me lancerai. 

Jusqu’au jour où la fin d’un livre m’a déplue. Ça m’a tellement agacée qu’une autre fin s’est mise à se dessiner et, à force d’y penser, à prendre beaucoup de place dans ma tête. Un après-midi où je ne faisais rien de particulier pendant la sieste de mes enfants, je me suis mise à l’écrire. Et ça a été un déclic. Non seulement j’ai aimé cette fin mais j’ai adoré lui donner vie. J’ai pris mon calepin et j’ai défini l’histoire que je voulais raconter en me basant sur cette fin. Ainsi prenait vie ce premier roman. 

J’ai débuté l’écriture de mon deuxième roman. Comment m’est venue l’histoire ? Avec une chanson. En écoutant les paroles, sont arrivés les frissons : une idée était en train de germer dans ma tête. J’avais la scène de fin de ce deuxième roman. 

Dans un post précédent, je vous ai raconté comment était né « Reprendre son souffle ». Là aussi, c’était par la fin. 

Est ce que « mon truc », c’est de commencer par la fin ? Peut être… ou peut être pas ! Je pense sincèrement qu’il n’existe pas de règle. Je ne suis même pas sûre d’aller au bout de ce deuxième roman. Le tout est de se lancer et de se laisser prendre au jeu !

Les étapes de la création

Les étapes de la création

Je n’ai pas appris à écrire un roman. Je me suis lancée sans aucune compétence, sans règles, sans notice. 

Mon seul bagage : l’avantage d’avoir lu beaucoup. Et de savoir ce qui me plaisait dans un roman. 

Comment j’ai commencé ? J’ai été assez scolaire : j’ai commencé par noter dans un carnet les grandes lignes de l’histoire que je voulais écrire. Je l’ai ensuite décomposé en plusieurs parties, via des chapitres. Et enfin, je suis passée sur ordinateur et j’ai laissé parler mon imagination sur chacun des chapitres. 

Cette méthode, elle m’est venue naturellement. Elle me rassurait même. Et ça m’a bien réussi puisque ça m’a permis de me cadrer et de ne pas me sentir submergée par la masse de travail. 

A raison de 4 à 6h d’écriture par jour, le premier jet était prêt au bout de 2 mois. 

Je l’ai fait lire à ma première bêta lectrice et attendant son retour, j’en ai profité pour le relire d’une traite. Parce qu’à force d’avoir le nez dedans, on ne voit plus rien. Or, le relire d’une traite m’a permis de détecter des fautes d’orthographe, des incohérences, des manquements. Quand j’ai fini par recevoir les retours bienveillants et constructifs de ma première lectrice, je me suis replongée dans l’écriture et j’ai entamé le 2e jet. 

Il m’a fallu presque deux mois de plus pour le peaufiner. Et avoir sous les yeux un livre que j’aurai aimé lire.