Mon bureau

Mon bureau

Je n’ai pas de bureau pour écrire. Il n’y en a pas chez moi et de toute façon, je n’en ai pas besoin. Parce que j’écris partout.

Quand il fait beau (ce qui a été majoritairement le cas cet été), je m’installe sur un transat ou sur la petite table de mon jardin. Quand il fait gris ou nuit, je prends place dans mon canapé, dans mon lit, à la table de la salle à manger ou debout sur le plan de travail de ma cuisine. Il m’arrive parfois d’écrire en dehors de chez moi, dans un parc, sur la plage, dans la voiture…

Vous l’aurez compris, l’endroit importe peu. Je n’ai besoin que de deux choses : un support pour écrire (carnet, téléphone, ordinateur) et de la musique dans mes oreilles. Le reste n’est qu’accessoire !

Et vous ? Où écrivez-vous ? Avez-vous besoin d’un bureau pour écrire ?

Ambiance Musicale

Ambiance Musicale

A une semaine du lancement de Reprendre son souffle, vous êtes plusieurs à le lire en ce moment (oh joie et stress !)
Alors c’est le moment de vous parler de l’ambiance musicale de ce roman.

Reprendre son souffle a été écrit en musique. Comme dans ma vie de tous les jours, la musique s’est révélée être mon moteur pour avancer dans l’écriture. Pour m’inspirer d’abord. Pour me créer une bulle ensuite.
L’un des deux personnages principaux de ce roman est un musicien dans un groupe de jazz. J’ai fait beaucoup de recherches pour coller à ce style musical. Et à force de recherches, de visionnages, de lectures, à force d’écoutes, je suis tombée amoureuse de Melody Gardot. De son parcours, de sa force, de sa voix.
Ce sont donc ses chansons que j’ai fini par écouter en boucle à chaque fois que je me mettais à écrire cette histoire.
Il y a deux de ses chansons qui m’ont particulièrement inspirée lorsque j’écrivais et peaufinais les deux derniers chapitres. Un peu comme une musique que vous entendriez à la fin d’un film, je vous propose d’écouter l’une de ces deux chansons à partir du chapitre 23 :
Melody Gardot – Deep within the corner (Live in Europe)
Melody Gardot – If ever I recall your face (Currency of man)

Chair de poule assurée.

Si vous avez envie de le lire mais que vous n’avez pas votre exemplaire, sachez que le ebook de Reprendre son souffle est à 1,99€ sur Amazon tout le week-end. Idéal avec un bon thé, une bonne pâtisserie et une bonne musique ????

Les émotions

Les émotions

J’aime le cinéma. Ne me demandez pas de faire un choix : regarder des films est aussi important dans ma vie que lire des livres. 

Pourtant, quand je regarde un film, il m’arrive souvent de ressentir une certaine frustration : que pense le personnage à ce moment précis ? 

Parfois, il ouvre la bouche et le dit clairement. Mais souvent, l’émotion qu’il ressent passe par un changement d’attitude ou un changement de regard et il faut simplement s’en contenter. 

Dans ces cas là, je me dis souvent que je n’aurai pas été aussi insatisfaite en lisant un livre ! 

C’est en ayant en tête cet avantage qu’à un livre vis à vis d’un film, que j’ai écris Reprendre son souffle. Je voulais qu’il soit le bon compromis entre le livre et le film. Je voulais que les émotions soient aussi importantes et présentes que les actions. 

J’ai donc fait en sorte que les émotions soient au cœur de mon intrigue. Que les sentiments soient omniprésents. 

Comment ? En faisant mon maximum pour qu’on puisse se mettre à la place de mes personnages. Qu’on y croit. Qu’on vibre avec eux. 

Ce qui a donné des scènes assez étranges pour les gens qui me regardaient écrire ! Une main ici. Une moue. Des phrases dites à haute voix. Pour mieux les écrire, je les vivais à mon tour ! 

Et quand mon seul corps ne suffisait pas, je m’inspirai des autres. De mon entourage, de parfaits inconnus dans la rue, dans un parc, à la terrasse d’un café. Pour la scène d’un baiser, je suis même allée jusqu’à m’inspirer en regardant des vidéos de gens qui s’embrassent. 

Plus d’une fois, j’ai eu peur, j’ai pleuré, j’ai ri en écrivant cette histoire. Et quand ça m’arrivait, je savais que j’avais de grandes chances de viser juste. Car je suis convaincue d’une chose : l’émotion ne passera chez le lecteur que si je la ressens à mon tour. 

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J’ai un plan

J’ai un plan

J’ai fait un choix en août dernier. J’étais en vacances dans le sud de la France, j’aurai dû me détendre, profiter de l’environnement pour me reposer, mais je n’ai pas pu. Ma tête avait pris une décision et depuis, elle tournait à plein régime.
Ce choix : ne pas envoyer mon manuscrit à une maison d’édition, mais l’auto-éditer.

Ok mais comment ? J’avais l’envie d’être libre et de tout gérer toute seule. Un plan s’est donc construit très rapidement. Et tout ce que je fais depuis, ici et ailleurs, suit à la lettre ce plan. Mise en page, couverture, site web professionnel, promotion, impression… j’ai tout géré de À à Z, étape par étape. Je ne dis pas que je n’ai pas essuyé des échecs ou des déconvenues depuis. Mais globalement, ce plan m’a aidé à ne pas m’éparpiller et à être au plus proche de mon idée initiale.

On en est où aujourd’hui ?
Au bout de mon plan. Cette phase où tu as l’impression que le temps s’accélère et que les journées filent à grande vitesse.
Cette semaine, j’ai vendu mes 35 premiers exemplaires dédicacés via mon site par une campagne de prévente (c’était dingue d’ailleurs, tout est parti en quelques heures !)
Et à partir du jeudi 5 novembre, ceux qui le souhaitent auront le choix d’acheter :

– La version livre (broché), via mon site rubrique « Roman » (exemplaire dédicacé)
– La version ebook, via Amazon / Kobo / Google books

Il me reste pas mal de travail. Mais je suis au bout de mon plan. Dans quelques jours, je constaterai si oui ou non, il a porté ses fruits.

S’inspirer

S’inspirer

Vous ai-je déjà dit que j’aimais beaucoup Anna Gavalda ? Je crois bien que oui. Tant pis si je me répète. Si je ne devais choisir qu’un auteur à relire encore et encore, c’est elle que je choisirais. Pour le travail de ses personnages, sa sincérité, son écriture si efficace… et parce qu’elle m’émeut à chaque fois. J’ai lu certains de ses livres plusieurs fois. La pauvre couverture de « Ensemble c’est tout » est tellement abîmée que j’ai été presque honteuse de la prendre en photo sur un précédent post.
Avant de me dire qu’il n’y a pas de honte à avoir aimé un livre au point de l’avoir usé.

Quand j’ai commencé à écrire, je me suis laissée porter. Je n’ai pas pensé à ce que faisait les autres auteurs. Je m’inspirais bien sûr, mais je laissais mes mots prendre le dessus, sans réfléchir à l’après, sans réfléchir à ce qu’on penserait de ce que j’ai fait. Et puis récemment, j’ai fais une pause dans l’écriture. J’ai lu d’autres livres, découverts des auteurs sur les réseaux sociaux, j’ai travaillé pour la promotion de Reprendre son souffle… Quand je suis sortie de cette pause, j’ai eu l’impression que je devais tout réapprendre. Retrouver l’équilibre comme lorsqu’on remonte à vélo. Je ne suis pas encore au stade adulte dans l’écriture. Je suis plutôt comme un enfant en cours d’apprentissage. Et comme sur un vélo, je manque encore un peu d’assurance et j’ai parfois peur de tomber.

Après cette pause, je me suis remise en scelle, mais j’étais un peu vacillante. Plus très sûre de moi. Parce j’ai eu peur de tomber, j’ai essayé de faire comme les autres. Ceux dont j’aime la plume, ceux qui « fonctionnent ». J’ai même essayer de faire comme Anna Gavalda. D’adopter son ton. Ses formulations. Et bien sûr, le résultat, vous le connaissez déjà : je suis tombée ! Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre que je n’allais nulle part en cherchant à faire comme les autres. Et comprendre que personne d’autre que moi n’est le mieux placé pour tenir mon guidon.

Le temps d’écrire

Le temps d’écrire

Notion importante cette histoire de temps. Il faut en avoir pour se lancer dans l’écriture d’un roman. J’étais la première à dire que je n’en avais pas. C’était vrai. J’étais très occupée, entre le boulot, les enfants, les sorties et mes diverses activités sportives. Le confinement m’a donné un prétexte et m’a offert ce temps qui m’avait tant manqué. Il m’a permis d’écrire beaucoup, d’un coup, et de sortir un roman en à peine 4 mois. 

Mais aujourd’hui ? Maintenant que la vie a plus ou moins repris son cours, j’en suis ou avec cette histoire de temps ? J’en ai moins c’est vrai. Surtout en décidant de me lancer dans l’auto-édition ! Mais la vérité, c’est que ça ne m’empêche pas d’écrire. Parce que le temps, il ne vient pas toujours tout seul. Il faut aller le chercher un peu. Et quand on cherche bien, on le trouve. Caché derrière une télé. Derrière une maison rangée au carré. Derrière un téléphone connecté. 

Maintenant que j’y ai goûté, je ne compte plus laisser le temps se dresser entre l’écriture et moi.