Tout le bleu du ciel – Mélissa Da Costa

Tout le bleu du ciel – Mélissa Da Costa

Je l’ai acheté pour sa couverture, parce que je la trouvais belle et que j’imaginais un livre joyeux. Je l’ai laissé trainer dans ma bibliothèque pendant plusieurs semaines, me refusant à lui laisser sa chance, parce que je l’avais vu partout, que j’avais peur d’être déçue, et puis surtout pour sa première page, que j’ai lu une fois acheté. Une histoire pas marrante sur un type atteint de la maladie d’Alhzeimer qui cherchait un compagnon de voyage pour l’accompagner durant ses 2 dernières années à vivre. Une première page qui prévoyait le non-négociable (la mort du personnage principal) et donc déjà les pleurs de la fin. J’ai attendu d’être dans de bonnes conditions moralement pour le choc que j’allais faire endurer à mon petit coeur. Et quand finalement, je me suis décidée à l’attraper dans ma bibliothèque, je ne l’ai plus lâché.

Que ce livre est beau ! Ce qui me vient tout de suite en repensant à ce bouquin, c’est la douceur qui se dégage des mots de l’auteure. Ces nombreux moments de vie où il ne se passe pas grand chose mais qui nous font apprécier le voyage et les personnages. Ce recul qu’elle nous fait prendre sur la vie.
Ce bouquin, ce n’est pas une invitation à pleurer. C’est une invitation à découvrir, à se laisser porter, à s’émerveiller, via des secrets, des rencontres, de la résilience et de l’amour. Ce bouquin, c’est beaucoup d’émotions, c’est même un fou rire incontrôlable !
Ce bouquin, c’est exactement ce que prétend sa couverture ! Une invitation au voyage, mais pas n’importe comment ! En camping-car, avec son lot d’itinéraires inconnus, de gros imprévus et de nombreux ravissements.

Un coup de cœur !

L’avez-vous lu ? L’avez-vous aimé ?

Ralentir

Ralentir

4 éléments de votre choix – 1 histoire

J’ai été invitée par @sylvie_tellor à participer à un défi intitulé la #fabriqueahistoires de grands.

Le principe : écrire une histoire à partir de 4 éléments choisis par nos abonnés.

En stories, vous avez voté pour :
> Une working girl
> Rencontre un grand sportif
> Dans une forêt
> Avec un appareil photo

Voici donc l’histoire que j’ai imaginée.
Il parait que c’est dans la même veine que Reprendre son souffle. Ceux qui l’ont lu : je vous laisse en juger ! ☺️

Pensez à aller voir le compte de @sylvie_tellor pour découvrir l’histoire qu’elle a imaginé avec ces 4 mêmes éléments.

Alors dites-moi : vous aimez ?

Ma routine d’écriture

Ma routine d’écriture

Quand j’écris, j’ai 2 phases.
-La phase d’euphorie où mon histoire m’obsède. Je me fais alors l’effet d’une droguée qui a besoin de sa dose, qui y pense tout le temps et dont le manque serre le coeur (oui, à ce point).
-La phase de doutes et de lassitude, où j’ai envie de tout lâcher.

Pour Reprendre son souffle, j’ai eu 2 phases de doutes et de lassitude mais elles n’ont pas duré. J’ai surtout vécu une aventure d’euphorie permanente. Je planais complètement !
Avec mon 2e roman, j’enchaine les phases d’euphories et les phases de doutes et de lassitude. Une petite foulée, un point de côté, une nouvelle foulée, un nouveau point de côté. J’aurais pu être tentée d’abandonner mais vous savez que je n’abandonne jamais, alors je me suis accroché.

Et c’est là que la routine d’écriture entre en jeu.
Une routine, c’est l’une des clés pour tenir, ne pas tout jeter à la poubelle. Et aller au bout !

Voici la mienne :

*1/ je m’organise.
Le matin, je bosse pour mon activité dans l’événementiel.
L’après-midi, parfois je bosse encore, parfois je m’occupe des réseaux sociaux, j’écris les futurs posts, je discute avec des auteurs, je réponds aux messages. Mais j’essaye toujours d’écrire sur mon roman. Au moins 1h, histoire de me mettre dans le bain.
Le soir, après une série Netflix, je m’installe et je me mets à écrire sérieusement. Je pars généralement pour une session de 3 à 4h. Même routine les soirs de week-end.
Quand j’écris, j’écris. Pas de téléphone à proximité, pas de télé allumée, pas de boite mail ouverte. C’est au cours des pauses que je m’accorde pour aller me faire un thé ou me chercher un carré de chocolat que je profite d’une distraction. Quelques minutes et je repars dans ma session.

*2/ je fais en sorte que mon histoire ne quitte jamais mon esprit.
Je me tiens à cette routine, même quand je suis en phase de doutes et de lassitude. Mes sessions sont plus courtes mais au moins j’écris.
Et quand je n’ai pas le temps en journée ou en soirée, je profite de quelques minutes de dispo pour ouvrir mon document et je me relis. Ainsi, mon esprit est toujours dans mon histoire.
Et je me donne toutes les chances d’aller au bout.

La Voix du Nord

La Voix du Nord

Il y a quelques jours,
Je me suis levée tôt,
Je me suis coiffée,
J’ai mis ma plus belle veste,
Et je suis sortie de chez moi.

C’était assez inhabituel. Autant que de répondre aux questions d’un journaliste pour un quotidien régional.
J’ai parlé beaucoup.
J’ai donné des infos dites et redites, et des infos inédites.
J’ai ri derrière mon masque.
Puis j’ai retiré mon masque, pour qu’on puisse nous tirer le portrait, mon bébé et moi.

Ça donne un article (complet) et une photo (presque pas tronquée) à voir ici !

Merci à mon bonne fée @lapenderiedannie, qui a parlé de moi au journaliste de @lavoixdunord qui passait dans sa boutique. La force de la recommandation, encore et toujours ♥️

https://www.lavoixdunord.fr/956149/article/2021-03-10/saint-andre-reprendre-son-souffle-un-premier-roman-ecrit-pendant-le-confinement

Quand il y a un doute…

Quand il y a un doute…

Parfois j’hésite. Je viens d’écrire quelque chose, un chapitre, un article, un post… et alors que je le relis, je doute. De sa sincérité, de son but, de sa pertinence, de sa qualité.
Et alors je suis tentée de l’envoyer à quelqu’un pour me faire relire.
Mais je m’arrête, parce que je me remémore cette phrase qu’une de mes manageurs me soufflait quand on réalisait des entretiens d’embauche : « quand y’a un doute, y’a pas de doute ». Dans ces cas là, ça voulait dire que si j’hésitais, c’est qu’il ne fallait pas retenir ce candidat. Ecouter son instinct.

J’applique toujours ce conseil. Pour des tas de sujets. Y compris l’écriture.
Quand je m’apprête à envoyer mon texte ou à me faire relire, si je ne suis pas sûre de moi, si j’ai un doute au point d’avoir besoin de l’approbation de quelqu’un, c’est qu’il ne doit pas être lancé.

Vous vous souvenez des 2 chapitres (sur les 8) que j’avais supprimé en un clic parce que je doutais de leur pertinence ? Vous comprenez pourquoi.

« Quand y’a un doute, y’a pas de doute » ou comment ne jamais se contenter de l’à-peu-près.


Êtes-vous aussi exigeant avec vous même ? Vous autorisez-vous une forme d’imperfection quitte à ne pas être totalement satisfait ?