Dans la peau
J’ai l’écriture dans la peau. Plus qu’une passion, elle est devenue mon identité. A ce moment très précis de mon histoire, j’ai ressenti le besoin qu’elle marque à jamais mon corps comme elle a marqué ma vie.
J’ai l’écriture dans la peau. Plus qu’une passion, elle est devenue mon identité. A ce moment très précis de mon histoire, j’ai ressenti le besoin qu’elle marque à jamais mon corps comme elle a marqué ma vie.
Travail important. Presque plus important que le résumé présent en quatrième de couverture. C’est ce qui va attirer l’œil. Va donner envie de prendre le livre en main. Et de le retourner pour lire le résumé.
J’ai la chance d’avoir un ancien graphiste à la maison, je n’ai eu qu’à passer commande.
Quel était mon cahier des charges ? Ma première idée était de faire apparaître un saxophone sur la couverture. Faire comprendre qu’on y parlait musique. Et instaurer une ambiance feutrée.
J’ai vite changé d’avis. Mon roman ne parle pas de musique ! La musique est simplement présente en toile de fond.
Ok, alors il parle de quoi ? Principalement d’une femme. De son histoire. De son secret.
C’est donc une femme que je devais faire apparaître sur la couverture. Avec elle, cette ambiance feutrée et mystérieuse du jazz.
Après quelques jours de recherches, quelques allers-retours avec mon graphiste, la couverture était née !
Rendez-vous dans quelques semaines pour la découvrir ????
Je n’ai pas appris à écrire un roman. Je me suis lancée sans aucune compétence, sans règles, sans notice.
Mon seul bagage : l’avantage d’avoir lu beaucoup. Et de savoir ce qui me plaisait dans un roman.
Comment j’ai commencé ? J’ai été assez scolaire : j’ai commencé par noter dans un carnet les grandes lignes de l’histoire que je voulais écrire. Je l’ai ensuite décomposé en plusieurs parties, via des chapitres. Et enfin, je suis passée sur ordinateur et j’ai laissé parler mon imagination sur chacun des chapitres.
Cette méthode, elle m’est venue naturellement. Elle me rassurait même. Et ça m’a bien réussi puisque ça m’a permis de me cadrer et de ne pas me sentir submergée par la masse de travail.
A raison de 4 à 6h d’écriture par jour, le premier jet était prêt au bout de 2 mois.
Je l’ai fait lire à ma première bêta lectrice et attendant son retour, j’en ai profité pour le relire d’une traite. Parce qu’à force d’avoir le nez dedans, on ne voit plus rien. Or, le relire d’une traite m’a permis de détecter des fautes d’orthographe, des incohérences, des manquements. Quand j’ai fini par recevoir les retours bienveillants et constructifs de ma première lectrice, je me suis replongée dans l’écriture et j’ai entamé le 2e jet.
Il m’a fallu presque deux mois de plus pour le peaufiner. Et avoir sous les yeux un livre que j’aurai aimé lire.
J’ai précisé que le livre était fini. Et pourtant, on ne peut pas encore le lire. Non, car le travail n’est pas terminé. J’aurai pu l’envoyer à quelques maisons d’édition et croiser les doigts pour qu’il soit choisi pour être publié. En général, il faut compter entre 3 et 6 mois avant d’avoir une réponse. Et croiser les doigts pour qu’elle soit positive. Mais je suis du genre impatiente. Alors j’ai fait le choix de commencer par faire de l’auto-édition. Pour faire simple : imprimer et commercialiser moi-même mon livre.
Avec ce choix, j’offre une chance à mon livre de voir le jour. Puis une autre pour lui d’être choisi par un éditeur si les ventes sont au rendez-vous.
En ce moment, le livre passe sous les yeux d’un expert de la langue française, afin d’y corriger les dernières coquilles et fautes d’orthographe que j’aurai loupé.
La suite ? La réalisation de la couverture, le choix de l’imprimeur, la mise en page. Puis l’impression. Pour tenir enfin entre mes mains ce projet qui m’a tant animé ces derniers mois.
Ma vie est une succession d’opportunités.
Après avoir eu presque 10 métiers différents, portée par des rencontres et des opportunités, la vie ou le destin (appelez ça comme vous voulez) m’a offert une nouvelle voie. Profitant d’un temps que je n’avais jamais eu jusque là, je me suis mise à écrire. L’envie avait toujours été là, mais il me manquait le temps. En tout cas c’est ce que je croyais avant de commencer. Car quand je me suis lancée dans l’écriture, je ne me suis plus arrêtée ! Et le temps, j’ai fini par le trouver ! Aujourd’hui, après 4 mois à écrire, mon premier roman est terminé. Il a été lu par quelques proches choisis avec soin. Et j’en suis suffisamment fière pour qu’il soit partagé. Ma nouvelle vie d’écrivain commence avec lui.
Ma nouvelle vie commence aujourd’hui.