Difficultés

Difficultés

J’ai adoré écrire ce premier roman. J’y ai pris beaucoup de plaisir. Mais ça ne veut pas dire que ça a toujours été facile ! 

La première difficulté pour moi, a été la gestion du temps. Je suis du genre impatiente. Quand j’ai une idée en tête, je veux que ça aille vite, que ce soit en place rapidement. Écrire un livre, c’est tout sauf compatible avec de l’impatience ! 

Il a fallu que j’accepte que ça puisse être long. Que j’accepte qu’il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation, au risque de faire quelque chose de mauvais. Que j’accepte qu’il fallait se laisser du temps et laisser du temps à l’histoire. 

Autre difficulté et pas des moindres : je suis passée par deux phases de doutes. La première au bout de 50 pages, où passée l’euphorie des débuts, je n’avais plus envie d’écrire… Puis la deuxième ou j’ai décelé des incohérences dans mon intrigue que je ne parvenais pas à résoudre. Il n’était pas question d’abandonner ! Alors j’ai écris. Encore et encore. Et c’est en écrivant, même quand je n’avais pas envie, même quand c’était mauvais, que j’ai surmonté ces deux phases. 

Aujourd’hui, j’ai accepté que je ne pouvais pas combattre le temps, et j’accepte que la tâche puisse être difficile. 

Accepter, pour que tout devienne possible. 

Comme de publier un premier roman. 

Et d’en écrire un deuxième.

Ma bibliothèque

Ma bibliothèque

Si vous ne deviez résumer votre bibliothèque qu’à une petite pile de livres, lesquels choisiriez-vous ? 

Choix très difficile à faire, tellement ma bibliothèque est variée, et tant certains livres m’ont bouleversée au point de me rester en mémoire plusieurs mois voire plusieurs années après les avoir refermés. 

Le style que j’aime ? 

Plutôt classique. Du rire. Des larmes. De l’amour. Des drames. Des livres qui se lisent facilement. Sans trop de blabla. Sans trop de phrases pompeuses. 

J’aime à penser qu’on peut faire simple et faire bien. Un peu comme en cuisine où on peut se régaler d’un plat sans artifice. 

Si je devais donc choisir, je réduirai ma bibliothèque à un panaché. Être bouleversée en lisant « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » d’Harper Lee et enchaîner avec un Marc Lévy. Pleurer en lisant « Un jour » de David Nicholls et rire en lisant Gilles Largardinier. Et terminer avec un Gavalda. Tant qu’il y a un Gavalda, je suis sûre de ne pas me tromper.

La musique

La musique

Elle a une importance capitale dans ma vie. Elle m’accompagne du matin au soir, du petit-déjeuner au dîner. Elle me fait danser, vibrer, pleurer. J’aime tous les styles. Toutes les époques. Elle est aussi variée qu’elle suit mes humeurs. 

Quand j’ai commencé à écrire « Reprendre son souffle », j’ai eu besoin de silence. Pour mettre de l’ordre dans mes idées, pour ne pas être distraite.

Mais quand mon histoire a été structurée et que je suis passée sur ordinateur, j’ai eu besoin de me mettre dans une bulle, et c’est la musique qui m’a permis d’être isolée du monde extérieur. 

Parce que la musique est importante dans ma vie, j’ai voulu qu’elle ait son importance dans ce roman. J’ai donc attribué un univers musical à l’un de mes personnages : le jazz. 

Pourquoi j’ai choisi le jazz ? Parce que j’aimais son côté feutré et mystérieux, et que ça me plaisait pour mon histoire. Le problème, c’est que je n’y connaissais rien. J’en écoutais un peu, mais je n’appréciais pas particulièrement le style pour en écouter de façon régulière. Je me suis donc documentée. J’ai lu des ouvrages sur le sujet. J’ai écouté les classiques. Et bien-sur, j’ai fini par aimer ! Avec en tête, un véritable coup de cœur pour l’univers de Melody Gardot. A partir de cette belle découverte, sa musique n’a plus quitté mes oreilles. Et c’est avec elle que j’ai écrit tout mon roman.

L’inspiration

L’inspiration

D’où elle vient ? Comment j’ai fait pour pondre 350 pages alors que je me pensais dénuée d’imagination ? 

En regardant les gens autour de moi. En m’inspirant de mes proches, de ce qui m’entoure et de ma propre vie. En lisant ou relisant des auteurs que j’affectionne, en allant au cinéma, en regardant des séries sur Netflix, en écoutant énormément de musique… Et en « tentant » beaucoup, quitte à supprimer ensuite. 

La limite entre inspiration et plagiat est mince, mais elle est très dangereuse. L’inspiration, c’est le fait de développer une idée qui nous est propre à partir d’un détail existant. 

Un exemple : l’image que vous avez en illustration de ce post est une affiche qui trône dans ma cuisine, et dont je me suis inspirée pour raconter un événement passé concernant mon héroïne. 

Autre exemple : je suis une grande fan de Félix Radu, découvert pendant le confinement (si vous ne connaissez pas, filez vite l’écouter !). Je me suis inspirée de son attitude et de son énergie, pour créer un autre personnage.

Trouver l’histoire à raconter

Trouver l’histoire à raconter

De quoi ça va parler ? La question qu’on se pose quand on veut écrire mais qu’on n’a pas encore l’histoire pour le faire. 

Certains commencent en sachant très bien ce qu’ils vont raconter. D’autres se laissent porter par leurs personnages (comme le raconte @marie_vareille dans l’un de ses posts concernant son livre « la vie rêvée des chaussettes orphelines »). 

Des histoires à raconter, j’en avais quelques-unes en tête. Mais rien d’assez abouti pour en faire quoi que ce soit. J’avais juste l’envie d’écrire, en me disant qu’un jour peut être, je me lancerai. 

Jusqu’au jour où la fin d’un livre m’a déplue. Ça m’a tellement agacée qu’une autre fin s’est mise à se dessiner et, à force d’y penser, à prendre beaucoup de place dans ma tête. Un après-midi où je ne faisais rien de particulier pendant la sieste de mes enfants, je me suis mise à l’écrire. Et ça a été un déclic. Non seulement j’ai aimé cette fin mais j’ai adoré lui donner vie. J’ai pris mon calepin et j’ai défini l’histoire que je voulais raconter en me basant sur cette fin. Ainsi prenait vie ce premier roman. 

J’ai débuté l’écriture de mon deuxième roman. Comment m’est venue l’histoire ? Avec une chanson. En écoutant les paroles, sont arrivés les frissons : une idée était en train de germer dans ma tête. J’avais la scène de fin de ce deuxième roman. 

Dans un post précédent, je vous ai raconté comment était né « Reprendre son souffle ». Là aussi, c’était par la fin. 

Est ce que « mon truc », c’est de commencer par la fin ? Peut être… ou peut être pas ! Je pense sincèrement qu’il n’existe pas de règle. Je ne suis même pas sûre d’aller au bout de ce deuxième roman. Le tout est de se lancer et de se laisser prendre au jeu !