La trouille

La trouille

Il y a quelques jours, mon projet est devenu concret. Mon manuscrit est devenu un livre, un vrai, et il a commencé à se vendre. Alors je l’ai lu.
Bien-sûr, ce n’était pas la première fois. Mais c’était quand même différent. J’étais assise confortablement, avec cet objet dans mes mains. Et je lisais ce livre comme j’aurai pu en lire un autre. J’étais dans la peau d’une lectrice, plus d’une écrivain. Et vous savez quoi ? Pour la première fois, j’ai eu vraiment peur.

Le syndrome de l’imposteur a pris une place folle dans ma tête et dans mon cœur. Ce fameux syndrome qui te donne le sentiment que tu ne mérites pas ce qu’il t’arrive. Je reçois de toute part des félicitations, des encouragements, des messages m’indiquant une impatience à découvrir mon roman. Et si c’était mauvais ? Non, plusieurs personnes l’ont lu et m’ont affirmé le contraire. Oui mais c’est forcément moins bien que d’autres ? Oui bien sûr. Est ce que pour autant ça veut dire qu’il est mauvais ? Je sais que la réponse est non, mais je dois me le répéter tous les jours.

Je lutte intérieurement tous les jours pour garder la tête haute, pour ne pas afficher mes doutes, pour être fière de mon travail. Je lutte pour ne pas m’excuser lorsque j’envoie un exemplaire à quelqu’un qui me l’a commandé. Je lutte, car je sais qu’il a plu et qu’il peut plaire. Je lutte même si c’est dur, car j’ai encore plein d’histoires à raconter.

Vous voulez vous procurer Reprendre son souffle, mon premier roman, et vous faire votre propre avis ? Rendez-vous sur cette page !

La place des auto-édités dans le combat contre Amazon

La place des auto-édités dans le combat contre Amazon

J’aime pas les débats. Mais voilà, je ne décolère pas.

Je repose le contexte : 2e confinement, les soignants sont remplacés par les libraires : appel massif au boycott d’Amazon incitant à acheter dans les librairies indépendantes. Privilégier les petits commerces plutôt qu’enrichir Amazon, surtout quand on sait que le prix d’un livre est le même partout. Logique. Mais je dois dire qu’en tant qu’auto-éditée, j’ai quand même tiqué. Amazon c’est LA plateforme des auteurs indé. C’est notre librairie à nous pour nous faire connaître. Michel, tu vas voir qu’on va être un dommage collatéral ! J’ai tiqué mais j’ai fait le dos rond, me disant que, comme le confinement, c’était un mauvais moment à passer.

Et puis les post continuent de s’enchaîner, les partages aussi, les story… et j’y lis des mots forts. Des mots culpabilisants. « Plus d’excuses » « Obligation d’acheter en librairie ».

Hum. Là ça coince. Tu comprends Michel, le vase déborde ! Parce que vois-tu, nous les auto-édités, pour la plupart, nous ne sommes pas en librairie. Alors on fait quoi ? On accepte la situation jusqu’à une sortie potentielle du confinement ? On se laisse faire sous prétexte que c’est immoral d’acheter sur Amazon ? On met de côté notre livre sous prétexte que d’autres livres ont plus de légitimité que le nôtre d’être acheté ? C’est déloyal. Si mon livre pouvait être proposé par toutes les librairies, il n’y aurait pas débat. Mais ce n’est pas le cas. Je n’ai pas d’éditeur (je précise que c’est un choix). Je pourrais adhérer au programme de la Fnac, quitte à grappiller sur ma marge, mais attendez ! On boycotte aussi la Fnac, car ce n’est pas une librairie indépendante !

Alors dis moi Michel, on fait quoi nous les auto-édités pour vivre de notre travail ?
Avant de répondre : pensez-vous vraiment que les gens font la différence entre livre auto-édité avec nécessité de passer par Amazon, et livre d’éditeur à acheter en librairie. S’ils ont été sensibles à l’appel au boycott d’Amazon, ils boycotteront Amazon. Quitte à faire de nous un dommage collatéral.

Si vous vous rendez sur ma page Instagram, vous pourrez lire les nombreux commentaires déposés sous ce post et cette question du boycott Amazon. Ce sujet divise.

Les émotions

Les émotions

J’aime le cinéma. Ne me demandez pas de faire un choix : regarder des films est aussi important dans ma vie que lire des livres. 

Pourtant, quand je regarde un film, il m’arrive souvent de ressentir une certaine frustration : que pense le personnage à ce moment précis ? 

Parfois, il ouvre la bouche et le dit clairement. Mais souvent, l’émotion qu’il ressent passe par un changement d’attitude ou un changement de regard et il faut simplement s’en contenter. 

Dans ces cas là, je me dis souvent que je n’aurai pas été aussi insatisfaite en lisant un livre ! 

C’est en ayant en tête cet avantage qu’à un livre vis à vis d’un film, que j’ai écris Reprendre son souffle. Je voulais qu’il soit le bon compromis entre le livre et le film. Je voulais que les émotions soient aussi importantes et présentes que les actions. 

J’ai donc fait en sorte que les émotions soient au cœur de mon intrigue. Que les sentiments soient omniprésents. 

Comment ? En faisant mon maximum pour qu’on puisse se mettre à la place de mes personnages. Qu’on y croit. Qu’on vibre avec eux. 

Ce qui a donné des scènes assez étranges pour les gens qui me regardaient écrire ! Une main ici. Une moue. Des phrases dites à haute voix. Pour mieux les écrire, je les vivais à mon tour ! 

Et quand mon seul corps ne suffisait pas, je m’inspirai des autres. De mon entourage, de parfaits inconnus dans la rue, dans un parc, à la terrasse d’un café. Pour la scène d’un baiser, je suis même allée jusqu’à m’inspirer en regardant des vidéos de gens qui s’embrassent. 

Plus d’une fois, j’ai eu peur, j’ai pleuré, j’ai ri en écrivant cette histoire. Et quand ça m’arrivait, je savais que j’avais de grandes chances de viser juste. Car je suis convaincue d’une chose : l’émotion ne passera chez le lecteur que si je la ressens à mon tour. 

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Promotion ebook Reprendre son souffle

Promotion ebook Reprendre son souffle

Chers amis, 

Reprendre son souffle a été lancé le 5 novembre, et les résultats sont déjà étourdissants ! Un grand merci à vous si vous l’avez commandé, ce succès, je vous le dois. 

Si vous hésitez encore, sachez que vous avez la possibilité de découvrir l’histoire à moindre prix, en choisissant la version numérique !
J’en profite alors pour vous rappeler que tout ce week-end, elle est en promotion. 

1,99€, c’est le prix actuellement pour se procurer l’ebook Reprendre son souffle sur Amazon ou Kobo by Fnac. Un tout petit prix pour se faire une idée sans se ruiner. 
Vous ne voulez pas passer à côté ? Filez vite vous le procurer ! 

Une fois votre lecture terminée, pensez à laisser votre avis. C’est une aide précieuse pour aider le livre à se faire connaître. 

Résumé :

2009. Sarah déménage la maison de sa grand-mère quand elle découvre des cartes postales écrites vingt ans plus tôt par un homme dont elle ignorait l’existence. En les lisant, elle va découvrir une histoire d’amour passionnelle et déterrer un pan de vie soigneusement gardé secret par les femmes de sa famille.

Reprendre son souffle est une histoire d’amour rare et intense, sur fond d’interdit, de temps qui passe et d’actes manqués.

Jour de lancement

Jour de lancement

On y est ! Ce 5 novembre 2020, Reprendre son souffle, mon premier roman, est officiellement en vente ! Rendez-vous sur la page “Roman” pour vous le procurer !

Deux formats disponibles :

  • Le livre (appelé Broché) est à commander sur mon site. Paiement sécurisé. Préparé avec soin, dédicacé et joliment emballé.
  • Le format numérique (appelé ebook, à lire sur une liseuse ou sur un smartphone) est disponible sur Amazon (il le sera bientôt également sur Kobo by Fnac et Google Play Livres).

Le prix : 

La version livre (broché) est à 15,90€. Je prends en charge une bonne partie des frais de livraison en proposant un tarif unique de 2,90€ pour la France, 1,50€ pour l’étranger, et ce, quel que soit le nombre d’exemplaires commandés. 
La version numérique (ebook) est à 1,99€ jusqu’à samedi, puis repassera à 3,99€. 

L’histoire :

2009. Sarah déménage la maison de sa grand-mère quand elle découvre des cartes postales écrites vingt ans plus tôt par un homme dont elle ignorait l’existence. En les lisant, elle va découvrir une histoire d’amour passionnelle et déterrer un pan de vie soigneusement gardé secret par les femmes de sa famille.

“Reprendre son souffle” parle d’amour. Entre deux êtres d’abord. Mais aussi entre trois femmes d’une même famille. Le tout sur fond d’interdit, de temps qui passe et d’actes manqués.

L’avis des lecteurs : 

“J’ai été émue aux larmes et ce livre est vibrant de vérité. On le dévore comme une bonne pâtisserie. Avec une fin de roman qui donne envie de tout plaquer pour aimer la vie !” 

“J’ai été touchée, attristée, heureuse… bref je suis passée par toutes les émotions et c’est à ça qu’on reconnait un bon livre : on frissonne avec lui” 

“Une lecture pleine d’émotions, passionnante, intrigante, qui m’a tenu en haleine !” 

“Cette histoire émeut, touche et bouleverse. L’auteure a ce don de pouvoir mettre des mots justes sur des émotions enterrées” 


A propos de l’auteure : 

Marie Nomis a ce qu’on appelle un parcours professionnel non conventionnel. Diplômée d’un Master Lettres Modernes, elle a commencé sa carrière il y a douze ans comme journaliste, puis a enchaîné les métiers de rédactrice web, chargée de communication, chargée d’emailing, webmaster, chef de projet, manager et gérante. Aujourd’hui, elle est à la direction d’une PME dans le secteur de l’événementiel située dans la métropole lilloise. Elle n’avait pas prévu d’écrire. Mais le confinement lui a donné le temps qui lui avait toujours manqué. Reprendre son souffle est son premier roman. 

A quoi tient le succès d’un roman ?

A ses lecteurs. Si tu as aimé, je t’encourage à le crier sur tous les toits ! Comment ? En le conseillant à un proche, en laissant un avis positif sur sa page Amazon, sur Babelio ou Booknode, ou en partageant ton avis sur les réseaux sociaux (Instagram ou Facebook). Mon roman et moi te remercions pour ton aide.