Il y a 6 mois presque jour pour jour (2 jours de retard… oh ça va !), je faisais mon premier grand saut dans le vide, sans harnais, sans filet de protection, uniquement en fermant les yeux et en croisant fort les doigts pour que l’atterrissage ne fasse pas trop mal. C’était le 5 novembre 2020. Je lançais Reprendre son souffle, mon premier roman, en auto-édition.
Quand j’y repense, c’était un peu fou.
Plusieurs fois ensuite je me suis fait la réflexion que c’était une idée à la con, que j’aurais mieux fait d’être relue, accompagnée et portée par des professionnels de l’édition.
Mais jamais je ne l’ai pensé avant. Pour la simple et bonne raison que j’avais pris une décision et comme dirait ma mère « quand elle a une idée en tête, elle ne l’a pas ailleurs ».
Est-ce que pour autant je regrette ma décision ?
Absolument pas !
Alors oui, ça a été un travail énorme. Oui, j’ai eu des milliers de doutes. Oui, j’ai fait des tas d’erreurs. Et oui, je n’ai pas eu la même visibilité qu’avec une maison d’édition.
Mais j’ai aussi eu la chance d’être lue seulement quelques semaines après avoir posé le dernier mot de cette histoire, d’avoir reçu énormément de retours positifs, et de gagner en confiance. Sans cela, jamais je n’aurais entamé l’écriture d’un 2e roman.
J’ai aussi eu la chance folle que Reprendre son souffle soit lu en masse, recommandé, chroniqué. Avec plus de 800 exemplaires vendus (je ne compte pas les pages lues Kindle), comment voulez-vous que je regrette ce pari fou ?
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