Les étapes de la création
Je n’ai pas appris à écrire un roman. Je me suis lancée sans aucune compétence, sans règles, sans notice.
Mon seul bagage : l’avantage d’avoir lu beaucoup. Et de savoir ce qui me plaisait dans un roman.
Comment j’ai commencé ? J’ai été assez scolaire : j’ai commencé par noter dans un carnet les grandes lignes de l’histoire que je voulais écrire. Je l’ai ensuite décomposé en plusieurs parties, via des chapitres. Et enfin, je suis passée sur ordinateur et j’ai laissé parler mon imagination sur chacun des chapitres.
Cette méthode, elle m’est venue naturellement. Elle me rassurait même. Et ça m’a bien réussi puisque ça m’a permis de me cadrer et de ne pas me sentir submergée par la masse de travail.
A raison de 4 à 6h d’écriture par jour, le premier jet était prêt au bout de 2 mois.
Je l’ai fait lire à ma première bêta lectrice et attendant son retour, j’en ai profité pour le relire d’une traite. Parce qu’à force d’avoir le nez dedans, on ne voit plus rien. Or, le relire d’une traite m’a permis de détecter des fautes d’orthographe, des incohérences, des manquements. Quand j’ai fini par recevoir les retours bienveillants et constructifs de ma première lectrice, je me suis replongée dans l’écriture et j’ai entamé le 2e jet.
Il m’a fallu presque deux mois de plus pour le peaufiner. Et avoir sous les yeux un livre que j’aurai aimé lire.